Cet été, j’ai lu

Je te disais ici et là combien j’ai aimé mon été. Un été simple. Un été lent. Un été d’amour et de livres. De ceux dont on se souvient toute une vie.

C’est vrai que je lis lentement. Cela m’a d’ailleurs longtemps complexée. À l’école je faisais semblant d’avoir terminé ma lecture en même temps que les autres, voyant à quel point j’étais à la traine. Je fais d’ailleurs très attention à ne brusquer personne lorsqu’il s’agit de lecture. Chacun son rythme. Un peu comme une danse. Disons que si j’étais une danse je serai plutôt un Slow qu’un Rock’n roll à 6 temps. Pourtant cet été, j’ai enchaîné les livres comme on enchaîne les mecs une fois la crainte du premier baiser levée. Je n’ai jamais autant galoché que l’année de mes 17 ans. J’ai lu sans relâche. Ma boulimie des mots s’est estompée à mon retour à Paris. Le plus fou c’est que j’ai aimé chacun des livres que j’ai lu à l’exception d’une erreur de parcours que je n’ai même pas terminé (nouvelle résolution).

Je te laisse découvrir un mini-extrait de toutes ces merveilles. Parfois une phrase suffit à me séduire. 

À ton tour de vivre ton coup d’je t’aime.

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Souvenirs de famille
Mon Grand-père | Valérie Mréjen
« Un jour, en traversant la rue de la Chaussée d’Antin, mon père m’a dit qu’il était riche de coeur. » 

Hypersensible et fière de l’être
Le Guide de survie des hypersensibles empathiques | Judith Orloff
« Les hyperempathiques s’épuisent inutilement lorsqu’ils tentent de régler les problèmes des autres ou de combler leurs besoins au détriment des leurs. Pratiquez le détachement aimant et n’hésitez pas à poser vos limites. »

C’est l’histoire de l’attente
Agrume | Valérie Mréjen
« Il lui arrivait très souvent des histoires. (…) Il aimait bien rester coincé dans les embouteillages. Il écoutait de la musique ou le battement des gouttes si par chance il pleuvait. »

Une danse de lumière et d’ombres
Danse d’atomes d’or | Olivier Liron
« Tu as dit : Le mot amour est sous ma langue. Cherche bien. Tu brûles. » (Je t’en parle plus en détail ici, viens.)

Dans la tête d’un homme attachant
Les Fidélités | Diane Brasseur
« J’oublie ce qui se passe à l’autre bout de ma vie sans l’oublier. Certains soirs, quand je suis à Paris, comme les piqûres de moustiques se réveillent et se remettent à gratter, je me souviens que j’ai une femme et une fille. » 

Une voix à l’agonie
Billie Holiday | Carlos Sampayo et José Munoz
« Tous deux envolés à l’insu du monde, dans un secret d’étrangeté, incompris de tous. »

Je t’aime, je te hais
Sous le soleil de mes cheveux blonds | Agathe Ruga
« Il a encore oublié de m’embrasser et est rentré chez lui à 5 heures du matin. J’ai attendu un texto qui n’est jamais arrivé et je suis partie à la mer. » 

Le jeu des différences
Einstein, le sexe et moi | Olivier Liron
« Dès la naissance on ne le sait pas encore, mais il n’y a plus qu’à attendre la mort en essayant d’être tendre avec soi, le plus tendre possible, aimant avec les autres, le plus aimant possible, et révolté contre tout le reste. »

Souviens-toi le Maroc
Rouge argile | Virginie Ollagnier
« Je t’aime comme on n’aime qu’après, lorsque c’est fini. Je t’aime de regrets, de peines, de manques, de tout ce qui ne sera jamais dit. »