Je me prends pour Jeanne Cherhal !
Hier, j’ai lu le premier livre de Jeanne Cherhal. Un glossaire plein de poésie, dans lequel elle raconte les histoires cachées derrière les mots qui l’accompagnent. Elle fait parler des mots aussi anodins qu’ouvrier ou menthe. C’est drôle, moi aussi j’ai un souvenir associé au mot souillon. Je l’emploie très souvent d’ailleurs. Mais c’est l’histoire de café, que je souhaitais te raconter aujourd’hui. Peut-être que je te parlerai de fer à repasser et de fragile plus tard…
☕️ Café
Mes parents ont toujours bu beaucoup de café. Mon père le prend ristretto avec un sucre. Ma mère le préfère long, avec un carreau de chocolat noir et sans sucre ; sauf les jours où elle a besoin d’un « coup de fouet ». Je n’ai pas connu mon grand-père maternel. Je n’ai que de vagues souvenirs que je me suis construits, à partir des anecdotes qu’on m’a racontées. Je sais par exemple, que c’était un très grand amateur de café. J’ai cette image de lui, assis dans la cuisine très tôt le matin, lisant le journal, son café allongé posé sur la table. Le calme avant la tempête.
Dans ma famille, tout le monde boit du café. C’est un art de vivre, un état d’esprit, un trait de personnalité presque. Pour moi, commander un espresso, ça veut dire, être adulte. Enfant, j’avais droit à un canard, quand j’étais sage au restaurant. Un canard c’est un sucre trempé dans du café. Je détestais ça et pourtant je le mangeais à chaque fois, comme pour dire « moi aussi, je fais partie du clan ! ».
À l’adolescence, je m’étais lancé le défi de dompter mon palais. Je me faisais « un p’ti kawa » toutes les semaines, pour m’habituer. Je mettais trois sucres et je buvais ça d’une traite, comme l’huile de foie de morue que ma mère forçait dans ma bouche, les matins d’hiver.
Étudiante, c’était à la mode de dire qu’on ne pouvait pas réfléchir sans caféine. Ça faisait intellectuel. Sur le chemin des cours, il était difficile d’ignorer les dizaines de pancartes sur lesquelles étaient inscrit « But first, coffee! ». Même Lorelei et Rory Gilmore n’avaient que ce mot à la bouche.
Un jour, dans le cadre de mon travail, j’ai dû me rendre à l’ambassade de Colombie. La dame qui m’a reçue m’a proposé un café. Je ne me voyais pas refuser, de peur d’insulter ses origines. Il semblerait que le café soit aussi une institution en Colombie. Et là, révélation ! Je me surprends à apprécier son café noir, sans sucre !
Depuis, je tourne à trois cafés par jour. Je le prends long, sans sucre avec une goutte de crème.
C’est ça, être adulte !
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